Chaque année à la mi-saison, nous fuyons la grise Belgique en quête de soleil auprès de nos voisins français. Cette fois, nous avons jeté notre dévolu sur le Cantal et ensuite le Jura.
Notre première base se situe à Saint-Flour (ville haute), perchée à l’altitude de 900 m sur un plateau volcanique, aux confins du Cantal, de la Lozère et de l’Aubrac. Nous posons ensuite nos valises et nos vélos à Clairvaux-les-Lacs, au centre du Jura, au coeur d'une région truffée de lacs, grands et petits.

Ce programme nous permet d’aligner huit parties de manivelle (640 km), sur des profils vallonnés et des routes tranquilles et en bon état. Comme d’habitude, afin de nous prémunir contre tout risque de fringale, nous faisons une pause alimentaire à mi-parcours, profitant ainsi des excellents produits du terroir (charcuterie, fromage, …) et de l’accueil chaleureux de l’horeca local.
Comment toutefois consacrer autant de journées à la petite reine et à ses agréables à-côtés sans rencontrer quelques contrariétés ? En l’occurrence une première et une dernière journées froides et pluvieuses, un dérailleur arrière qui se fait la malle, quelques soucis gastriques (nécessitant même une défécation ex abrupto au pied d'un résineux, à la mode Tom Demoulin), deux batteries capricieuses, un football belge bien décevant, mais assurément pas de quoi altérer la bonne humeur et le bon souvenir que nous ramenons de ce séjour.

Sans oublier nos très nombreuses groupies, ces magnifiques bovins de races locales, impavides (car sans doute rassurées par la présence d'un véto émérite en nos rangs) mais manifestement ébaubies devant notre coup de pédale aérien. Même si, apanage du grand âge, nous adoptons un train de sénateur, nous conformant ainsi scrupuleusement à la recomman-dation de Confucius « Les hommes pensent que le bonheur se trouve au sommet de la montagne alors qu’il réside dans la façon de la gravir ».
Et selon la coutume, nous vous avons ramené des photos, que vous pouvez zieuter via ce lien.
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