24 mars. Quelle idée saugrenue que d’aller titiller le toit de la Belgique dès le mois de mars ! Sans doute sentons-nous déjà la sève remonter, bien plus précocement que d’habitude. Et peut-être les plus téméraires sont-ils également émoustillés à la seule idée de pouvoir déjà enfiler un cuissard dès les prémices du printemps.
Baraque Michel, Mont Rigi, Signal de Botrange, autant de lieux pratiqués par les skieurs, lugeurs et autres randonneurs, mais également un beau terrain de jeu pour nous les pédaleurs désireux d’effectuer un test grandeur nature de l’état de nos cuisses – et de notre séant – au sortir de l’hiver.
L’ascension vers l’altitude 694 se passe au mieux, sous un soleil parfois bienveillant. En revanche, pour le retour vers Theux, le ciel s’ennuage et la température ressentie plonge en même temps que l'altitude. Heureusement, après Sourbrodt, trois bosses se succèdent et font remonter le mercure, sous le regard admiratif de 9 biches qui manifestement frémissent à la seule vue de nos mollets et de notre coup de pédale aérien (nous parlons bien entendu du gibier et non pas de nos groupies).
Au km 58, après avoir avalé le gros du dénivelé, nous faisons halte à Hockay, pour profiter de l’hospitalité du « Café Ardennais », petit bistrot de village où tout est authentique et sympa, hormis … le café.
A l’arrivée, le compteur affiche tout au plus 80 km, une distance que nous estimons toutefois amplement suffisante pour justifier un bon verre en terrasse au centre de Theux.
Et bien entendu, pour fixer le tout dans les mémoires, … quelques photos de cette belle journée.
Vous remarquerez sur les photos que si les amateurs avaient déjà enfilé leur culotte courte, les pros s'en étaient bien gardé et étaient restés bien au chaud dans leur long cuissard.