… que Françoise et Vî Tchêt auraient dû nous inviter plus tôt dans leur fief ardennais de Sûre.
L’estomac bien calé par quelques viennoiseries, nous nous élançons plein pot sur les 86 km de routes de campagne savamment sélectionnées par Jean-Claude, tout en flirtant avec la ligne de partage des eaux filant tantôt vers la Meuse, tantôt vers la Moselle et le Rhin.
A mi-parcours, nous faisons halte à Bastogne (Nord !) pour y siroter une saumonée, avant de poser fièrement devant le Sherman de la Place Mc Auliffe et la stèle de l'héroïque défenseur de la Nuts City.
Pour nous, la bataille des Ardennes ne fait toutefois que débuter car, comme aux Noces de Cana, Vî Tchêt nous a réservé le meilleur pour la fin : des côtes, des bosses, encore des côtes, toujours des bosses, à tel point qu’il s’en faut d'un chouia que nous finissions cette randonnée intercommunale avec le cœur dans la boîte à gants.
Heureusement, connaissant bien l’ardeur de son homme à la tâche, Françoise nous a dressé une bonne table réparatrice, à coup de produits (très) locaux provenant du potager situé au droit de la terrasse. Que c’était délicieux !
Et que dire de la cerise sur le gâteau … d’anniversaire offert à notre jeune collègue et néanmoins doyen Cyrille, non seulement agréablement surpris par la délicate attention de nos hôtes mais également par la difficulté technique de découper cette jolie pièce, difficulté d'une autre nature certes mais n'ayant rien à envier à celle de la sévère Côte de Hotte franchie deux heures auparavant.
Un 29 août dont nous conserverons le meilleur souvenir, immortalisé par les photos du jour.
Et encore merci à Françoise et Vî Tchêt pour la délicate attention qu'ils ont eue pour le "vieux camion de pompiers".
Eh oui, notre Ardenne ne manque pas de dénivelés. Chaque mètre d'un parcours se conquiert à la force des mollets ! Nous avons des routes pour "guerriers", comme le sont les cyclos de Belfavelo. En passant devant la statue du Général Mac Auliffe, j'ai eu comme l'impression qu'il nous faisait un petit clin d'oeil. Le rêve ne fait-il pas chanter la vie ?
Bon, passons, et revenons à la réalité du jour pour dire que j'apprécie les propos du reportage de notre maître à rouler. Ils se dégustent comme les bouchées du gâteau d'anniversaire, qui a honoré notre ami et qui a clôturé les "agapes" du jour.
Bien sûr que nous en referons des circuits en partant de ma modeste…