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  • Photo du rédacteurbelfavelo

Tel Moïse traversant la Mer Rouge

« Le pont dans l’eau ». Vincent souhaitait découvrir le pont dans l’eau à Bokrijk. Étrange n’est-il pas, puisque par définition ce type d’ouvrage d’art se situe non pas sous mais au-dessus de l’eau ! Ou bien s’agit-il d’un vestige de la guerre ? Ou d’un écroulement dû à une bourde d’ingénieur ou à un vice de construction ? Et pratiquement, allions-nous devoir enfiler des cuissardes et notre maillot de bain pour franchir ce pont?

Il avait pourtant raison le bougre, ce pont existe. Ou plutôt ce passage qui permet de traverser un vaste étang à vélo et à pied sec, le corps sous le niveau de l’eau et la tête qui émerge, les yeux dans les yeux avec de joyeux palmipèdes en quête de petites gâteries. Et de s'en amuser le sosie local du désormais célèbre épidémiologiste Marius Gilbert, manifestement peu inquiet à l'idée que nous sommes tous gravement atteints d'une même maladie virale, le cyclotourisme.


En ce solstice d'été, pour emprunter ce couloir long de 200 m, il nous en a toutefois coûté 141 km de pédalage, principalement en Campine limbourgeoise, sur un réseau cyclable d'une rare qualité tracé dans un environnement bien souvent forestier.

A mi-parcours, alors que la fringale menace, un autochtone maîtrisant parfaitement la langue locale nous aiguille fort opportunément vers la brasserie "'t parck" à Houthalen-Oost où, bien conseillé par Dominique, nous peaufinons notre stratégie pour la seconde partie du périple. Cette longue sortie, par une température idéale de 23°, valait bien quelques photos. Merci à Vincent pour cette belle journée limbourgeoise et son accueil à un jet de pierre de l'abbaye du Val-Dieu, à laquelle nous avons de nouveau fait honneur en clôturant la partie autour de quelques-uns de ses produits-phares.


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