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Todi So’l Vôye

  • Photo du rédacteur: belfavelo
    belfavelo
  • 6 juil.
  • 2 min de lecture

En cette fin juin, nous entrons en été et en France pour notre traditionnel séjour cyclo montagneux, cette fois en Lozère (Florac) et ensuite en Haute-Savoie (Thônes).

 

Nous sillonnons d’abord les Cévennes, remarquables par leurs routes peu fréquentées, leur nature sauvage et verdoyante, leurs multiples et impressionnantes gorges et leur calme assourdissant.

 

La seconde partie du séjour nous permet de (re)découvrir la région d’Annecy, véritable paradis pour les preux cyclos, offrant des panoramas grandioses et de longues ascensions truffées de pédaleurs(euses).

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Huit parties de moulin sous une température dépassant largement les 30° à l'ombre mais heureusement - pour plagier une phrase célèbre - nous pédalons le plus souvent au soleil. Il nous faut donc augmenter les séances de réhydratation, généralement à l’E.P.O. (Eau Potable Ordinaire) et jouer sans cesse au porteur de bidons mais la forte sudation nous dispense cependant des effets collatéraux, à savoir la multiplication des pauses pour arroser les fleurs.

 

Un séjour bien agréable, mais qui faillit ne jamais débuter pour deux d’entre nous. En effet, au débarquement des vélos, effroi ! Les bicyclettes sont certes à Flo… rac mais les clés du porte-vélos n’ont pas quitté Flo … renville. Heureusement, fort d'une musculature imposante, le ferronnier Couderc libère prestement les deux captifs, avec perte et fracas cependant, induisant ainsi une solution de fortune pour remplacer les serrures massacrées : une clé de 13 couplée à des vis à oreilles autorisant ainsi nos infortunés collègues à profiter de leur séjour.

 

Par ailleurs, après trois sorties, un des vélocipèdes fait montre d’une grande lassitude en couinant davantage encore que son propriétaire. Heureusement, nous dénichons un vélociste bienveillant à Mende qui élimine ce bruit intrigant – celui du vélo - en remplaçant tout simplement le roulement du pédalier.

 

Hormis ces anecdotes techniques, RAS sinon la joyeuseté d'escalader dans la fournaise des pentes longues, souvent très longues. Pour les gravir, nous avons certes parfois dû astiquer les rivets de la selle mais jamais nous n’avons roulé sur la jante. Ni crevaison, ni chute ou autre incident, même pas un furoncle mal placé que nous aurions pu ramener comme trophée ou souvenir de ces agréables et sportives vacances qu’il serait toutefois présomptueux de qualifier de « reposantes ».

 

Les photos souvenirs via ce lien.

 
 
 

2 commentaires


colsonjc38
colsonjc38
07 juil.

Bravo à l'équipe! J'aime bien l'allusion au " furoncle mal placé " 😅

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José SYR
José SYR
08 juil.
En réponse à

Cela sentirait-il le vécu ? 😜

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